École au cinéma : Le voleur de Bagdad

Générique

Réalisation : Ludwig Berger, Michael Powell, Tim Whelan
Scénario : Lajos Biro
Adaptation, dialogues : Miles Malleson
Image : Georges Perinal (studio), Osmond Borradaile (extérieurs)
Son : A.W. Watkins
Musique : Miklos Rozsa, dirigée par Muir Mathieson
Costumes : Oliver Messel, John Armstrong, Marcel Vertes
Effets spéciaux : Lawrence Butler
Conseillère à la couleur : Nathalie Calmus
Montage : Charles Crichton
Interprétation :
Jaffar : Conrad Veidt
Abu, le voleur : Sabu
La princesse : June Duprez,
Le prince Ahmad : John Justin
Le génie : Rex Ingram
Le sultan, père de la princesse : Miles Malleson
Production : Alexander Korda (Producteurs associés : Zoltan Korda, William Cameron Menzies)
Durée : 1h.46
Sortie à Londres : 25 décembre 1940 ;
sortie en France : avril 1946

Synopsis

Le grand vizir Jaffar, qui a détrôné le jeune prince Ahmad, trop proche de son peuple, le fait jeter dans une prison où il se lie d’amitié avec Abu, gamin des rues qui vit de menus larcins. Évadés, rattrapés, ils seront victimes de la vengeance du magicien qui rend le prince aveugle et transforme Abu en chien. Désormais mendiant, Ahmad aidé de son chien fidèle partira à la recherche de celle qu’il aime, sans se douter qu’elle est aux mains de l’usurpateur qui veut l’épouser. Un combat de magiciens s’engage car Abu, qui a retrouvé sa forme humaine fait tout pour déjouer les sortilèges de Jaffar et ramener la princesse à celui qu’elle aime, et qui l’aime. Un génie sorti d’une bouteille, une araignée géante, un tapis volant seront tour à tour les ennemis et les alliés de l’insaisissable voleur. Naturellement, l’amour et la justice finiront par triompher, et Jaffar, qui croyait échapper au châtiment en s’enfuyant sur son cheval volant, sera rattrapé par Abu.

Autour du film 

D’entrée on sait à quoi s’en tenir : un navire, qui accoste dans un port grouillant de vie, arbore un œil peint sur un flanc de son étrave. Un œil qui grandit jusqu’à occuper tout l’écran. Michael Powell, dans ses mémoires (Une vie dans le cinéma ) raconte que c’est lui qui a eu l’idée  » pour faire comme les Arabes  » de peindre un œil à l’étrave du bateau. Or, on ne peut oublier que le rapport de Powell au cinéma ne cessera de tourner autour de ces  » histoires d’œil « , jusqu’au Voyeur (1960), dont le pervers héros manipule une  » caméra tueuse « . Ce thème du regard, on va le retrouver tout au long du Voleur de Bagdad : c’est un aveugle, Ahmad, qui raconte sur un flash-back son histoire, cependant que de son œil (noir) le traître Jaffar dissimulé derrière un rideau, ne perd rien de ce récit qui le met en cause Ainsi apprend-on que tous les malheurs d’Ahmad – mais aussi son bonheur, l’amour qu’il a rencontré – viennent de ce qu’il a osé, un jour, regarder une princesse si belle qu’il était interdit à tous de la voir. Et l’échange de regards entre les deux jeunes gens les attache à jamais l’un à l’autre. De même que, plus avant dans le film, c’est en la fixant d’un œil dur que Jaffar essaiera d’hypnotiser la princesse pour la soumettre à ses désirs. On pourra relever bien d’autres retours de ce thème, de l’apparition du  » génie  » dans les eaux d’un bassin, au vol par Abu de  » l’œil universel « , mais il est clair que ce film, tout autant qu’un conte merveilleux à goûter au premier degré, est une réflexion sur les pouvoirs d’un cinéma capable de tout révéler de l’âme humaine.

8 commentaires à propos de “École au cinéma : Le voleur de Bagdad”

  1. « Mon passage préféré c’est quand Abu a trouvé la bouteille au bord de la mer, et il l’a ouverte. Le génie est sorti. Et le génie a dit « pourquoi tu me réveilles ?  » Abu était impressionné. Le génie lui n’était pas autant impressionné que Abu. Il était énervé :il a levé le pied et il a essayé d’écraser Abu ! Mais Abu a réussi a s’en sortir. »
    Sara

  2. « Le moment que j’ai préféré c’est quand au début Abu s’est échappé et que tout le village le suivait, j’ai trouvé qu’il était rusé.Les gens du village étaient énervés, Abu enlevait les échelles sur son passage, se cachait dans les tonneaux et allait très vite .J’ai aimé parce que j’ai trouvé que c’était drôle. »

    Salomé

  3. « Mon passage préféré c’est quand Abu rencontre le génie. Il trouve une bouteille, l’ouvre puis il y a de la fumée noire qui en sort. Un génie apparait. Ensuite le génie dit qu’il va tuer celui qui l’a libéré mais Abu l’a enfermé puis le génie a accordé trois voeux à Abu. Ce que j’ai aimé dans ce passage c’est qu’il y a un retournement de situation. »
    Alec

  4. « Mon moment préféré c’est quand Ahmad et Abou devaient aller à Bosra mais tout à coup Ahmad veut absolument voir la princesse mais Abou ne voulait pas trop parce que lui voulait voyager. Arrivé à Bosra, Ahmad rencontre la princesse au marché. »
    Melyssa

  5. « Mon passage préféré est quand Abu casse l’oeil qui voit tout. Il voit des tentes, il rentre dans une des tentes, il voit le roi des rois et lui donne un tapis et une arbalète et il s envole à Bagdad, il se bat avec Jaffar. »
    Marwan

  6. « Mon moment préféré c’est quand Abu se bat avec une araignée géante sur une toile d’araignée, il se bat et il a failli tombé.Il a poussé l’araignée mais elle était près et Abu se battait avec l’épée qu’il avait trouvé et il lui coupe ses pattes puis l’araignée tombe et il y avait des poulpes dans l’eau. »
    Sarah

  7. « Mon passage préféré c’est quand Abu était sur une île et il a vu une bouteille il a ouvert et le génie est devenu géant : il a voulu écraser Abu puis a repris la bouteille et le génie a juré qu’ il le laissait tranquille et a laisséAabu avoir trois voeux. »
    Damien

Laisser un commentaire