Film documentaire

Projet « raconter/fabuler le collège »

Scénario

Séquence 1 : Devant le collège

Un groupe d’élèves se retrouvent devant le collège. Ils se disent bonjour, parlent et rigolent ensemble. L’un d’entre eux a apporté un sac de bonbons. Il en distribue à ses amis et donne le sac à l’un d’entre eux. Puis, ils passent la grille du collège.

Voix off de la séquence 1 :

Le matin, on se retrouve devant le portail du collège. Il y a des bancs et des grosses pierres pour empêcher les voitures de rouler. Il y a des arbres et de l’herbe. C’est un lieu où on se retrouve, où on se dit bonjour, où on se raconte des choses. Des fois on joue à des jeux sur nos portables. Puis le surveillant arrive et nous ouvre. On mange nos derniers bonbons avant de rentrer. Ca passe vite !

On avait hâte de venir au collège, même si c’était un peu stressant. Ça fait bizarre parce qu’avant on était les plus grands, et maintenant on est les plus petits.

Séquence 2 : Les couloirs

On retrouve l’élève a qui on a donné le sac de bonbons. Il rentre dans le grand hall, se dirige vers l’escalier et monte. Il déambule dans les couloirs avec le sac de bonbon à la main. Il monte au 2ème étage, cours dans les couloirs, redescend, tourne, ne sait plus où il va et semble perdu. Les portes des salles de classes défilent. (ce rôle sera jouer également par 2 autres élèves du groupe « couloirs »). Enfin, l’élève au sac de bonbon descend le grand escalier jusqu’au rez-de-chaussée et aperçoit des amis en dessous. Il les rejoint.

Voix off de la séquence 2 :

Avant d’entrer au collège j’étais stressé, je n’arrivais pas à dormir. Je rêvais que j’avais de mauvaises notes et que j’étais tout seul. Je rêvais d’un collège très grand avec plein d’ascenseurs. On me disait que les profs seraient plus sévères, et qu’il faudrait les vouvoyer.
A ma première visite au collège on s’est trompé de salle. J’ai couru partout, je me suis trompé de sens et je me suis perdu. On aurait dit un rêve. Je me suis dit que j’avais besoin de google map pour retrouver mon chemin. Quand on est rentré à la maison, il faisait nuit.

Séquence 3 : Sous le grand escalier

Un groupe d’élèves se tient sous l’escalier au fond du hall. Ils jouent au jeu de « mains noir ou blanc », puis terminent par un « Chifoumi » pour savoir qui sera le loup. A la fin du jeu, l’élève qui était perdu arrive, distribue des bonbons à tout le monde et donne le sac à l’un d’entre eux. On suit alors cet élève qui sort dans la cour en passant sous le préau. Il se dirige vers l’endroit de la cour où il y a des plots en béton.

Voix off de la séquence 3 :

Sous le grand escalier, dès fois on joue à « main noir ou blanc ». On tend notre main tous en même temps, le dos ou la paume visible. La majorité reste, la minorité se retire. C’est par élimination. Ca se fini par un Chiffoumi. Le dernier fait le loup.

Quand on est en-dessous, on voit les pieds des gens qui descendent. Ça fait beaucoup de bruit. Il y a deux grandes fenêtres vitrées, c’est lumineux. C’est un endroit dans lequel on n’a pas le droit de rester trop longtemps.

Séquence 4 : Dans la cour, sur les plots.

Un groupe d’élèves s’est rassemblés sur les plots dans la cour. Ils discutent, rigolent, s’échangent des secrets à l’oreille.
Voix off :
Dans la cour on aime bien s’asseoir sur les plots en béton pour parler. Des fois on monte dessus, et on crie pour appeler quelqu’un. Plus loin il y a des cages de foot et des paniers de baskets.

Au collège, on peut se faire beaucoup d’amis. Des fois, on s’appelle par téléphone pour s’aider à faire des devoirs.
L’amitié c’est quand on fait confiance. On peut confier des choses. Un jour une amie m’a confié un secret. Mais je me suis senti obligé d’en parler à un adulte pour la protéger, lui venir en aide.

Avec un ami, tu ne reste pas tout seul avec tes problèmes. Il t’aide dans des moments difficiles. Une fois, j’ai accompagné mon amie chez elle car elle avait un problème.
Avec les amis, on peut chahuter sans que ça finisse mal. Et si on se dispute, on se réconcilie toujours. Un jour en EPS je me suis énervé contre une amie. Après je me suis excusé parce que je me suis rendu compte que j’avais des tords.

Avec les amis on est réuni par la rigolade et le partage. Avec la section foot, on s’amuse à faire rire les copains en se faisant des grimaces. Partager quelque chose, c’est ça l’amitié.

Les Deux Amis

Deux vrais Amis vivaient au Monomotapa ;

L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre.

Les amis de ce pays-là

Une nuit que chacun s’occupait au sommeil,

Et mettait à profit l’absence du soleil,

Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ;

Il court chez son intime, éveille les Valets :

Morphée avait touché le seuil de ce palais.

L’Ami couché s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme ;

Vient trouver l’autre, et dit : Il vous arrive peu

De courir quand on dort ; vous me paraissez homme

A mieux user du temps destiné pour le somme :

N’auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ?

En voici. S’il vous est venu quelque querelle,

J’ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point

De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle

Était à mes côtés ; voulez-vous qu’on l’appelle ?

Non, dit l’Ami, ce n’est ni l’un ni l’autre point :

Je vous rends grâce de ce zèle.

Vous m’êtes en dormant un peu triste apparu ;

J’ai craint qu’il ne fût vrai, je suis vite accouru.

Ce maudit songe en est la cause.

Qui d’eux aimait le mieux ? Que t’en semble, lecteur ?

Cette difficulté vaut bien qu’on la propose.

Qu’un Ami véritable est une douce chose !

Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;

Il vous épargne la pudeur

De les lui découvrir vous-même.

Un songe, un rien, tout lui fait peur

Quand il s’agit de ce qu’il aime.

Jean de la Fontaine – Les Fables LECTURE

Élève 1 : Fahim

Les Deux Amis

Élève 2 : Emilie

Deux vrais Amis vivaient au Monomotapa ;

L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre.

Élève 3 : Noor

Les amis de ce pays-là

Une nuit que chacun s’occupait au sommeil,

Élève 4 : Marwa

Et mettait à profit l’absence du soleil,

Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ;

Élève 5 : Sofiane

Il court chez son intime, éveille les Valets :

Morphée avait touché le seuil de ce palais.

Élève 6 : Noah

L’Ami couché s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme ;

Vient trouver l’autre, et dit :

Élève 7 : Dalil

Il vous arrive peu

De courir quand on dort ; vous me paraissez homme

Élève 8 : Mohand

A mieux user du temps destiné pour le somme :

N’auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ?

Élève 9 : Rayan

En voici. S’il vous est venu quelque querelle,

J’ai mon épée, allons.

Élève 10 : Yesmine

Vous ennuyez-vous point

De coucher toujours seul ?

Élève 1 : Fahim

Une esclave assez belle

Était à mes côtés ; voulez-vous qu’on l’appelle ?

Élève 11 : Aron

Non, dit l’Ami, ce n’est ni l’un ni l’autre point :

Élève 12 : Kadi

Je vous rends grâce de ce zèle.

Élève 13 : Lina

Vous m’êtes en dormant un peu triste apparu ;

J’ai craint qu’il ne fût vrai, je suis vite accouru.

Élève 14 : Sumaya

Ce maudit songe en est la cause.

Élève 15 : Hilary

Qui d’eux aimait le mieux ? Que t’en semble, lecteur ?

Cette difficulté vaut bien qu’on la propose.

Élève 16 : Badereddine

Qu’un Ami véritable est une douce chose !

Élève 17 : Sandia

Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;

Élève 18 :  Esma-Nur

Il vous épargne la pudeur

De les lui découvrir vous-même.

Élève 19 :  Sofia

Un songe, un rien, tout lui fait peur

Quand il s’agit de ce qu’il aime.

Élève 20 : Inès

Jean de la Fontaine – Fables Second recueil (1678), fable 11

 

Introduction

La Fontaine (1621 – 1695) est un auteur classique qui a vécu sous le règne de Louis XIV donc pendant la deuxième moitié du XVIIème siècle. La Fontaine a vécu une grande amitié avec Fouquet (ministre des finances) et lui est toujours resté très fidèle.

Inscrit dans le Classicisme, le fabuliste marquera ses contemporains par la subtilité de son art nourri de Phèdre et Esope.

Cette fable intitulée « Les Deux Amis » est issue du second recueil des Fables ; il s’agit de la fable XI du Livre XIII. A travers le récit d’une amitié entre deux amis vivant au Monomotapa, une province africaine éloignée de la France, La fontaine veut inciter le lecteur à réfléchir aux vertus de l’amitié.

Une fable contient un enseignement – une morale qui est destinée à nous faire réfléchir, elle a une visée didactique. Une fable est en plus composée du récit avant la morale. Les fables ont pour but de plaire et d’instruire. Cette fable est un apologue.

La fable Les deux amis suit le schéma narratif classique d’une fable :

– une situation initiale (ici vers 1 à 4) : on présente les deux amis

– un élément perturbateur (ici vers 5 à 7) : le cauchemar de l’un des deux amis

– des péripéties (ici vers 8 à 19) : l’ami réveillé pose des questions à celui qui a fait le cauchemar

– une situation finale (ici vers 19 à 23) : l’inquiétude de chacun se dissipe

Ici la morale de la fable se place à la fin des vers 24 à 31 et est la suivante : un ami véritable se doit d’être généreux, attentionné et prévenant.

Vocabulaire :

Monomotapa : Royaume d’Afrique australe

Morphée : dieu de la mythologie grecque, divinité des rêves prophétiques. Il donne le sommeil en touchant une personne avec des pavots, et lui donne également des rêves pour la nuit.

Annonce des axes

I. Une amitié sincère et réciproque

1. Les deux personnages

2. La sincérité

3. Un sentiment omniprésent

II. Une critique sociale ?

1. Un cadre oriental et une fable à portée universelle

2. Mise en valeur de l’utopie et critique de la société française

3. Interpellation du lecteur

Commentaire littéraire

I. Une amitié sincère et réciproque

1. Les deux personnages

Les deux amis sont nobles, effectivement, on peut le déduire du fait que La Fontaine parle de « palais », l’ami réveillé propose de « l’argent » à son ami et sort son « épée ». Dans ce « palais » il y a des « valets » et une « esclave ». Ainsi, les deux amis sont dits nobles puisqu’ils ont des épées. La noblesse est censée être une noblesse de cœur, de courage physique, morale et de la générosité mais certains nobles sont couards – peureux.

2. La sincérité

Dès le premier vers, l’adjectif « vrais » montre la sincérité de l’amitié. Au vers 26, l’adjectif « véritable » reprend cette idée.

Le chiasme du deuxième vers « L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre » insiste encore sur cette idée et montre que ces deux amis partagent tout.

La Fontaine utilise un vocabulaire affectif psychologique puisqu’à travers la fable il y a des sentiments affectueux entre les deux amis. L’amitié est très présente dans cet apologue puisqu’on passe par de très grandes nuances et gammes de sentiments. On passe de la crainte à la tristesse.

On peut aussi observer une très grande finesse d’observation entre les deux amis ce qui montre la générosité de l’ami réveillé. Ce dernier lui propose de l’aide avec son arme, de l’argent et propose même les services d’une esclave avec laquelle il dormait, ceci montre une réelle sincérité puisque l’ami réveillé a tout anticipé. Un véritable ami anticipe nos besoins ce qui est une très bonne qualité d’écoute et d’observation.

Pour les deux amis, leur amitié passe même avant leur sommeil, puisque celui qui a eu le cauchemar s’est précité chez son ami pour savoir si celui-ci allait bien, alors qu’il ne l’a rêvé que « un peu triste ». Cela démontre une réelle sincéritédans cette amitié puisque le besoin de l’autre passe avant le sien.

L’adverbe de quantité « peu » dans « un peu triste » insiste sur le fait que l’ami qui a fait le rêve est très attentif au bien être de son ami. De plus, l’effet d’attente pour savoir pourquoi l’ami qui a fait le rêve se rend chez son autre ami et cette raison invoquée finalement si peu convaincante créent un effet comique.

Cette amitié est concrète et sincère puisqu’elle exclut l’avarice (l’ami réveillé lui propose sa bourse) la couardise(l’ami réveillé a porté son épée et est prêt à se battre) et également la jalousie (puisque l’ami réveillé est prêt à céder l’esclave ‘assez belle’ qui couchait avec lui pour que son ami se sente moins seul pendant la nuit).

Notons également une allitération en [n] dans « Non, dit l’Ami, ce n’est ni l’un ni l’autre point » insistant sur la négation.

3. Un sentiment omniprésent

Le sentiment de l’amitié est tellement fort et entoure toute la fable ainsi il est omniprésent. Cette omniprésence est inévitable dans la vie des deux amis. Ce sentiment entoure leurs actes car même en rêve ils pensent l’un à l’autre ; la pensée de l’autre ne les quitte jamais.

Aux vers 6 et 7 il y a une accélération des actions avec une énumération des verbes :

« Un de nos deux Amis sort du lit en alarme

Il court chez son ami, éveille les valets. »

Cette utilisation de la parataxe des verbes au présent dramatise le récit, ce qui nous renvoie à l’empressement de l’ami.

Au vers 10 on voit également une énumération qui élimine tous les liens logiques en créant une parataxe :

« L’Ami couché s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme,

Vient trouver l’autre, et dit […] »

L’enchaînement des actions montre l’empressent de l’ami mis en évidence par l’accélération des actions de l’ami réveillé.

A la suite de cela, l’ami réveillé questionne son ami avec empressement, on ressent cet empressement grâce à la présence d’enjambements et de césure :

« N’auriez-vous point perdu votre argent au jeu ? […]

Vous ennuyez-vous point

De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle

Etait à mes côtés : voulez-vous qu’on l’appelle ? »

Un rythme heurté avec des phrases interrogatives nombreuses qui anime l’inquiétude de l’ami réveillé, celui-ci explique la situation à son ami.

II. Une critique sociale ?

1. Un cadre oriental et une fable à portée universelle

Certains auteurs contournent la censure en se servant de pays utopiques rappelant l’Orient. Effectivement, dans cette fable, de nombreux élément font référence à un cadre oriental tels que le « Monomotapa », « le palais » ou encore « l’esclave ».

Ce climat oriental plaît et dépayse le lecteur ce qui l’invite à réfléchir sur cette amitié utopique.

Les deux personnages sont indéterminés par l’utilisation de pronoms indéfinis. Effectivement La Fontaine utilise « l’un et l’autre » « chacun » « ils » « l’ami couché » ou encore « qui d’eux ». Cette indétermination donne à la fable un caractère généralisant. Par ceci, La Fontaine veut nous partager une amitié et un cadre idéal, effectivement le Monomotapa est un pays imaginaire, presque à connotation utopique. Ces deux amis représentent donc une allégoriede l’amitié.

2. Mise en valeur de l’utopie et critique de la société française

Les vers 3 et 4 sont décrochés avec des octosyllabes :

« Les amis de ce pays-là

Valent bien, dit-on, ceux du nôtre ».

Le « dit-on » est une remarque ironique par rapport à la société française de La Fontaine et incite le lecteur à regarder cette société d’un œil critique. Peut-être fait-il allusion à l’hypocrisie de la société qui nous entoure ? Les amis dans cette société française du XVIIème siècle sont-ils de vrais amis agissant pour le bien de l’autre ou de faux amis agissant pour leurs propres intérêts ?

La Fontaine met en valeur cette critique de la société grâce au décrochement topographique. Egalement cette critique est au présent, tandis que le reste du texte est au passé, ce qui montre bien que La Fontaine souhaite le fait ressortir aux yeux du lecteur.

De plus, comme précisé précédemment, les deux amis semblent appartenir à la noblesse, c’est donc de la part de La Fontaine une critique implicite du manque de sincérité de l’amitié de cette classe sociale.

3. Interpellation du lecteur

Pour plaire à son lecteur La Fontaine utilise ici la proximité en le tutoyant et le questionnant.

Au vers 7, La Fontaine implique déjà le lecteur avec « Un de nos deux Amis », le déterminant possessif « nos » qualifiant l’auteur, La Fontaine, et le lecteur.

La Fontaine présente un défi philosophique au lecteur au vers 24 :

« Qui d’eux aimait le mieux ? Que t’en semble lecteur ? »

La question paraît insoluble, car dans cette fable les deux amis paraissent s’aimer autant l’un que l’autre, mais la question de La Fontaine incite le lecteur à réfléchir sur ce qu’est l’amitié.

La fable raconte une amitié utopique car les deux amis sont idéaux, ils se complètent. Cette générosité se manifeste par l’inquiétude. Il n’y a donc pas de réponse possible à faire car l’union des deux fait la parfaite amitié.

Conclusion

Dans cette fable rythmée et plaisante qu’est Les Deux Amis, La Fontaine invite le lecteur à réfléchir sur l’amitié grâce à deux amis dont l’affection l’un pour l’autre est tellement sincère qu’elle semble relever de l’utopie.

Comme souvent, La Fontaine réalise également une critique de la société, et notamment du manque d’amitié véritable chez les nobles et courtisans de la société française du XVIIème siècle. Mais ce thème est universel et est encore d’actualité aujourd’hui.

Réécriture 

Deux meilleurs potes vivaient à Vénissieux.

Ils partageaient tout.

Les rho de Moscou
Ne sont pas mieux que ceux de Vénissieux.
Une nuit où chacun dormait tranquillement,
Et profitait de la noirceur de la nuit,
L’un des deux potes, inquiet, sort de son lit.
Il cavale chez son rho rapidement
Et réveille toute la cité.
Le pote endormi, surpris, prend son glok et sa moulaga, Il va voir l’autre et lui dit : « Qu’est-ce t’as ? Normalement, t’es le premier couché,
Tu passes ton temps à dormir !
T’as perdu de la thune au loto ?

Si quelqu’un te frappe, je vais le faire fuir !
T’as besoin d’une télé pour t’endormir ?
J’en ai une dans le grenier, je peux aller la chercher. – Non frère, j’ai pas besoin d’argent ni de télé,
Pas la peine de t’embêter.
En fait en dormant j’ai vu que t’avais le seum,
J’ai cru que c’était vrai alors j’ai vite couru,
A cause de ce cauchemar je suis venu. »

Lequel des deux amis était le meilleur à ton avis lecteur ? Il est difficile de répondre à cette question.

Tiens, je t’en donne.

Maintenant, j’suis chaud,

Un vrai ami ne vaut pas mieux que toute la richesse du monde.

Il t’aide dans les moments difficiles,
Pas besoin de lui révéler tes secrets les plus honteux, Il peut les comprendre lui-même.
Il a peur de tout et n’importe quoi
Quand ça concerne ses amis.

Les sangs de la veine

Texte réécrit par les 6°Best

 

Le collège fabulé

J’étais stressé, je n’arrivais pas à dormir.

Je rêvais que j’avais de mauvaises notes et que j’étais tout seul.

Je rêvais d’un collège très grand.

On me disait qu’il y aurait des profs gentils et d’autres méchants.

On me disait que les profs seraient plus sévères.

On me disait qu’il ne faudra pas appeler les profs par leurs prénoms et qu’il faudra les vouvoyer.

On me disait qu’on pourra manger en récré.

On me disait qu’on pourra prendre nos téléphones.

On me disait qu’il y aura des bagarres pendant la récré. Et que quand il y aura une bagarre, c’est tout le collège qui sera au courant et qui se rassemblera autour. Et au final on ne saura même pas ce qu’il y a eu.

On me disait qu’il y aura plusieurs groupes : ceux qui mangent, ceux qui courent, ceux qui font n’importe quoi, ceux qui se bagarrent, ceux qui jouent sur leurs téléphones.

On me disait que la cour sera séparée en deux entre l’espace calme et l’espace où on se défoule.

On me disait que dans la cour on pourra retrouver des enfants de primaires.

On me disait que pour rentrer et sortir du collège, il faudra montrer un carnet.

On me disait qu’il fallait une empreinte pour la cantine.

On me disait qu’il y aura des surveillants.

On me disait qu’il ne faudra pas aller dans les bagarres ou seulement pour les résoudre.

On me disait qu’avant il y avait des notes.

On me disait qu’avant il y avait une prison à l’emplacement du collège.

On me disait qu’avant il y avait un 4ème étage.

On me disait que quand on fait tomber un stylo, on se prend un mot.

On me disait que quand on donne une mauvaise réponse, on doit mettre la main sur la table et on se fait taper sur les doigts avec une règle.

 

Le collège raconté

J’avais hâte de venir au collège pour aller dans les salles « spécialisés ».

A ma première visite au collège, j’ai trouvé ça grand, on aurait dit un rêve, avec des ascenseurs, des grandes salles.

A ma première visite au collège on s’est trompé de salle pendant. Quand on est rentré il faisait nuit.

A ma première visite au collège j’ai couru partout et je me suis perdu.

Quand je suis rentré au collège c’était un peu le paradis de découvrir un nouveau lieu.

Au début j’avais peur de me perdre dans les couloirs.

Finalement il est plus petit que ce que je pensais.

J’étais déçu parce qu’il n’y avait pas de casiers pour tout le monde.

On peut se faire beaucoup d’amis, les problèmes on peut les éviter, on est là pour réussir.

Ça soul de rester tout le temps sur une chaise.

Ça fait bizarre parce qu’avant on était les plus grands et maintenant on est les petits.

Des troisièmes se moquent de l’âge.

Les lieux de tournage envisagés

Le nouveau bâtiment

Le coin calme de la cour

Dans les couloirs au 2ème étage

A côté de l’ascenseur

Devant le collège

Au cdi

Dans les escaliers

Dans la salle informatique

Devant les toilettes

Dans la salle de musique

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