Les élèves de 6ème C pourront réfléchir et s’approprier la thématique de l’indentité(s).
Les représentations qu’ont les adolescent(e)s de leur identité est complexe. Nous ressentons un malaise identitaire chez les adolescents de notre collège qui viennent du cœur des Minguettes dont la quasi-totalité est issue de l’immigration, principalement d’origine maghrébine et africaine.
La question d’identité(s) vécue par les jeunes est centrale dans ce projet de film documentaire. Il donnera la parole à des élèves qui sortent de l’enfance pour rentrer dans l’adolescence, un moment où s’encre l’identité, l’appartenance à un ou des groupe(s)…
La classe de sixième cinéma tentera de répondre aux questions suivantes :
Qui est Français ?
Qui se sent Français ?
Ils présenteront leur réalisation à une classe de CM2 pour confronter leur mécanique du regard.
Avec ce projet, nous essayerons de renforcer les liens avec les familles qui se sentiront encore plus impliquées dans les actions menées au collège.
La notion d’identité, issue plus particulièrement de la sociologie et de la psychanalyse, s’entend comme un ensemble de données, conscientes ou non, valorisées ou pas, qui permet à un individu à la fois de se construire comme tel mais aussi de se différencier des autres. On assiste depuis une petite vingtaine d’années à des questionnements de plus en plus importants sur cette notion. Les récents débats sur l’identité nationale ou les différentes prises de position sur les replis communautaires et donc identitaires en sont les preuves les plus patentes.
L’identité d’une personne, comme l’indique assez nettement d’ailleurs les cartes du même nom, peut se penser en termes de génération, de sexe biologique, de lieu de naissance et d’appartenance à un pays. Mais le concept est bien plus large et ses contours plus flous. En effet l’identité, c’est-à-dire cette reconnaissance de moi en l’autre, de l’autre en moi, dans un aller-retour de correspondances et de différences, peut aussi se faire par rapport au genre ou sexe social, orientation sexuelle, ethnie, langue… On construit son identité, elle est le fruit d’une appropriation d’un certain nombre de codes, de règles qui servent en général à la vie en société, ou du moins, dans un groupe donné. Car c’est bien là, à la frontière de ces notions complexes que sont l’individu, le groupe et la société, que l’identité se joue. L’identité est en mouvement, elle est même un mouvement.
On sait, depuis Foucault, que l’individu est composé d’un nombre important d’identités, on peut aussi penser ici à L’Homme Pluriel de Bernard Lahire. Les lignes de force de telle ou telle caractéristique se croisent formant une identité souvent changeante et en tout cas temporaire. Dans la condition de l’exil – espace existentiel particulier, lieu culturellement hybride de déracinement et de re-positionnement de soi – les identités se reconstruisent. L’exil devient ainsi une importante source d’inspiration et de création littéraire et artistique.
Dans la construction identitaire (de l’appropriation au rejet) plusieurs éléments comme la famille, l’école, les médias jouent un rôle primordial. L’art et la culture aussi. Du point de vue des artistes qui produisent des objets comme de ceux qui les « consomment », la construction identitaire se nourrit des pratiques culturelles, de la plus légitime à la plus populaire.
L’objet d’art ou le produit culturel sont en effet à la fois l’émanation et l’écho du milieu socioculturel dans lequel ils sont produits ou interprétés. Ils sont aussi une marque de la trajectoire personnelle de leur-s créateur-s.
Le cinéma est considéré comme un lieu privilégié de la mémoire collective, dont la fonction consiste à transmettre les souvenirs du passé à des contemporains et des générations futures et à permettre l’affirmation d’une identité collective. Cet article sera consacré, en mettant en relation mémoire et identité, à aborder la construction de la mémoire collective culturelle dans le cinéma.
On le savait même avant Malraux : le cinéma est à la fois un art et une industrie. L’industrie, en l’occurrence production et distribution, est liée de manière simple à l’économie et au savoir scientifique et technique, qui renvoient en gros à l’identité nationale, les économies continentales ou mondiale n’étant ‒ on le voit un peu plus clairement chaque jour de crise ou de non crise ‒ que des ensembles abstraits, fragiles, pour tout dire virtuels, qui reposent concrètement, tout comme le savoir d’ailleurs, sur les capacités propres à chaque nation. On objectera qu’à l’intérieur de ce périmètre occidental délimité ici par le cinéma agissent des identités culturelles plus spécifiques, moins étendues, à quoi se rattachent des cinématographies diversifiées. Ici apparaît à l’évidence l’identité nationale, sur laquelle nous allons revenir. Le « cinéma », notion abstraite obtenue en additionnant une par une les cinématographies du monde, deviendrait inanalysable hors du contexte des identités nationales. Bien que d’apparition récente, le Septième Art prend place parmi les éléments fondateurs de notre culture telle qu’on peut l’appréhender aujourd’hui. Cela pour une raison historique précise, quelles que soient les revendications adventices et subalternes : dans la grande chaîne d’inventions qui va de la photographie de Niepce et Daguerre au premier film tourné en 1953. D’autres motifs font que le cinéma, comme art et comme industrie, revêt en France une extrême importance : notre patrimoine cinématographique compte un nombre considérable de chefs-d’œuvre reconnus par la communauté internationale. D’autre part, c’est dans notre pays qu’ont vu le jour et se sont développées une véritable critique et une véritable esthétique de l’« image mécanique ». Tout langage, et donc tout langage artistique, moyen d’expression de quelque pays que ce soit, considéré dans son ensemble et non sous l’angle particulier de telle ou telle œuvre, entretient avec l’identité nationale de ce pays ‒ qui lui apporte, imprimé par la matrice de l’Histoire et de la Géographie, l’essentiel de son message ‒ une relation privilégiée, plus étroite qu’avec aucun autre déterminant. Si, comme c’est le cas en France et pour le cinéma, ledit langage.
CINÉMA ET IDENTITÉ par Michel Mourlet
Brainstorming
L’identité est une chose qui permet de se différencier parmi d’autre personne. Chaque personne ont un noms, prénom, de nationalité, de religion et de pays. Certains(es) ont des sexe Féminin, et d’autres des sexe Masculin. Chaque un, ont un lien apparentés(es), comme un arbre généalogique. On peut avoir différent goût, de taille, d’âge et d’intelligence. On peut aussi avoir de la passion ou de la musique qu’on aime. Avoir son propre caractère morales ou physique. Sa personnalité, personnels(es) ou communes. On peut avoir des maladies ou être handicapés(es).
Mon Identité
Nom : mon nom c’est Bordhan Tushti
Qu’est-ce-que l’identité?
Prénom / Nom /Age/ Nationalité / Genre
Les papiers sont des documents administratifs délivrés par la préfecture.
L’astrologie
Chaque personne a son signe astrologique mais tout le monde le partage avec quelqu’un sur terre.
Passions / Préférences
Chacun ses passions et ses préférences.
EX:Je préfère les pains au raisins plutôt que les croissants.
Maladies / Différences / Handicap
Les maladies sont en quelque sorte des différences entre certaines personne. Le handicap est une inégalité entre deux personnes.
Caractère Morale / Physique
Il y a beaucoup de caractères différents comme le caractère violent,agressif,passionnel.
Le caractère morale c’est a l’intérieur de soi.
On a un physique unique et différent de tous. Personne est comme soi-même. Le physique c’est l’extérieur de soi.
Les liens familiaux sont les frères ,les sœurs, les parents etc…
La religion n’est pas obligatoire en France nous pouvons ne pas en avoir ce choix reste personnel.
Caractère Morale / Physique
Il y a beaucoup de caractères différents comme le caractère violent,agressif,passionnel.
Le caractère morale c’est a l’intérieur de soi.
On a un physique unique et différent de tous. Personne est comme soi-même. Le physique c’est l’extérieur de soi.
Commun / Personnelle
Nous pouvons avoir une Identité personnelle unique.
Nous pouvons avoir une Identité commune partagé.
EXEMPLE:
J’ai un grain de beauté sur le bras je suis unique.
J’ai le même pull que mon camarade nous sommes partagés.