Titre original : MOONRISE KINGDOM États-Unis | 2012 | 1h32 Réalisation : Wes Anderson Scénario : Wes Anderson, Roman Coppola Image : Robert D. Yeoman Montage : Andrew Weisblum Son :Pawel Wdowczak Décors : Adam Stockhausen, Gerald Sullivan Costumes : Kasia Walicka-Maimone Musique : Alexandre Desplat Production : American Empirical Pictures, Indian Paintbrush,Scott Rudin Distribution : Tamasa Distribution Format : 1.85, 16 mm, couleur Date de sortie : 16 mai 2012
Interprétation : Kara Hayward Jared Gilman Edward Norton Frances McDormand Bill Murray Bruce Willis Tilda Swinton Bob Balaban Lucas Hedges
Synopsis
Sur l’île imaginaire de New Penzance, en Nouvelle- Angleterre, en 1965. Sam et Suzy ont une douzaine d’années. Tombés amoureux l’année précédente, ils décident de se revoir et de fuir à travers l’île où Suzy habite avec ses parents, et où l’orphelin Sam participe à un camp scout. Ils réalisent leur plan, sont rattrapés par les adultes, s’enfuient à nouveau pour se marier en secret. Le récit s’achève après qu’une tempête a rassemblé tous les personnages dans une église. Là, un drame évité de justesse pousse le chef de la police locale, le capitaine Sharp, à faire vivre Sam chez lui sur l’île, en famille d’accueil. L’histoire d’amour des enfants pourra donc continuer.
Wes Anderson
Né en 1969 au Texas, Wes Anderson a été remarqué dés son premier long métrage, Bottle Rocket, en 1996. Le cinéaste autodidacte, accompagné d’une équipe de techniciens et d’acteurs fidèles comme Owen Wilson ou Bill Murray, impose un style singulier avec son troisième film, La Famille Tenenbaum (2001). Des scènes brèves comme des vignettes, une obsession de la symétrie et de la frontalité, et un usage abondant de la musique, sont les grandes caractéristiques formelles de son œuvre. Il privilégie les histoires de familles déstructurées et de personnages dépressifs, mais avec une vivacité burlesque qui fait de ses films des comédies paradoxales où l’humour côtoie la mélancolie. Moonrise Kingdom a été réalisé à la suite du premier film d’animation d’Anderson, Fantastic Mr Fox (2010). Après le long travail en studio qui fut nécessaire pour ce dernier, Moonrise Kingdom s’échappe en plein air, dans la nature, sans rien perdre du soin minutieux porté à la mise en scène.
« Mon cinéma naît, je crois, non pas de mon enfance, mais de sentiments que j’avais enfant.» Wes Anderson
Aventures dans une île
Dans leur fugue, Sam et Suzy suivent l’ancienne piste migratoire des Indiens Chickchaw, qui traverse l’île de New Penzance et les mène jusqu’à une crique où ils installent leur campement. La nature est sauvage, les enfants sont seuls. Est- ce pour autant une véritable aventure ? Il y a des panneaux au long du chemin, et ils n’ont d’abord aucun moyen de quitter New Penzance pour échapper aux adultes. Sam et Suzy ne veulent-ils pas plutôt se donner l’impression, comme dans un jeu, d’être des naufragés sur une île déserte, pour mieux profiter de leur temps ensemble ? Une séquence composée avec les lettres échangées par les enfants après leur première rencontre, permet de comprendre qu’ils sont chacun mal à l’aise dans leur quotidien : Suzy dans sa famille et à l’école, Sam à l’orphelinat, dans sa famille d’accueil et avec les scouts. L’aventure imaginaire dans l’île est pour eux l’occasion de quitter ces groupes. Se comporter comme si elle était déserte suffit, provisoirement, à les soulager d’une vie en commun où ils ont du mal à trouver leurs places.
En file
Wes Anderson et son chef opérateur, Robert Yeoman, composent la majorité des cadrages selon des règles géométriques strictes. Les horizontales et les verticales sont mises en valeur par leur parallélisme avec les bords de l’image ; les personnages et les objets sont souvent saisis de face, au centre. Mais il n’y a pas que la composition des images qui produit cette rigueur géométrique. La mise en scène des personnages et des objets, les détails des costumes ou des décors à l’intérieur des images, suivent les mêmes règles. Considérons l’horizontale. Relever toutes les manières dont sont construits des alignements, des enfilades ou des ribambelles (file indienne de corps, utilisation de cordes tirées, accentuation des horizons, mouvements latéraux de la caméra) est un exercice qui peut être fait de mémoire, après la vision du film. Vous remarquerez que le procédé se répète, sans jamais produire des images identiques. Tout en donnant le sentiment d’être obsessionnelle, la mise en scène de Wes Anderson est constamment inventive.
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Projection au cinéma Gérard Philipe, jeudi 25 mai 2021, pour les élèves de la classe de 6B.
Merci à Alexandra MARTINEZ pour son accueil au cinéma.
Synopsis :
Le film parle d’un petit orphelin qui n’a pas d’ami ni de parents. Un jour il rencontre une fillette et avec elle, ils on vécu plusieurs aventures !
Avis :
Le film était bien, mais il y avait des scènes choquantes.
Synopsis :
Le film parle d’un garçon orphelin qui est parti de son camp pour rejoindre une fille avec qui il parle en distantiel qui est devenu son amoureux et la fille a fugué et ses parents se sont inquiétés.
Avis prs :
Le film était assez cool mais c’est vraie qu’il avez des scènes inappropriées.
synopsis: c’est l’histoire de sam et suzy les deux de leur coté fugent ils se rencontre sur une sorte d’ile.ils tombent amoureux mais leurs parents les retrouvent et les séparent .peu de temps apres suzy va chercher sam chez lui en pleine nuit.ils se marient pour de faut ils se re sépare a cause de leurs parents .ils décident que sam irait rendre visite a suzy tout les jours.