Club-cinéma : L’homme qui rétrécit

L’homme qui rétrécit film de Jack Arnold

États-Unis (1957)

Genre : Fantastique

Écriture cinématographique : Fiction

Ayant été exposé à des radiations, Scott Carey découvre qu’il rapetisse progressivement : il affronte un chat et une araignée avant de se perdre dans le monde de l’infiniment petit.L’Homme qui rétrécit est réalisé par Jack Arnold pour le studio Universal en 1957. Il achève une série de films de science-fiction que le studio confie à Arnold, alors qu’il réalisait auparavant des documentaires de commande. L’Homme qui rétrécit est doté des moyens financiers d’un film de série B produit par une grande compagnie. Universal est en effet une des  » Major  » de Hollywood, les plus grandes sociétés de production de l’époque.
Le film témoigne de la maîtrise de Jack Arnold dans l’utilisation des effets spéciaux, faisant apparaître le personnage de Scott de plus en plus petit, dans un environnement et face à des personnages (les autres adultes mais aussi les animaux et les insectes) de plus en plus grands par rapport à lui. Le producteur Robert Zugsmith voulu imposer un  » Happy Ending  » (une fin heureuse, à savoir la guérison du personnage), mais le réalisateur réussit à imposer ses vues en faisant disparaître Scott dans l’infiniment petit. Le succès de la projection du film en préview (séance-test devant des spectateurs avant la sortie officielle) permit de maintenir la fin voulue par Arnold. L’Homme qui rétrécit est son plus célèbre succès.

Le film met très habilement en scène les jeux sur les changements de taille et d’échelle des éléments du décor, en relation avec la diminution progressive de Scott.
Différents types d’effets spéciaux (visuels mais aussi sonores, la voix de Scott est de plus en plus inaudible) sont utilisés pour rendre compte du rétrécissement du personnage, toujours joué par le même acteur. Les décors sont truqués par l’utilisation de meubles et d’objets géants (le téléphone, le carnet devenant un cahier, etc). Lorsque Scott a la taille d’un nain, des split screen divisent l’image en deux, et chaque personnage évolue dans un décor proportionnel à sa taille supposée. Des transparents permettent de superposer deux images, celle de Scott et celle du chat filmé en gros plan.

Le sujet du rétrécissement adapté en film permet de voir que le dispositif du cinéma induit des jeux entre les tailles différentes. Le grand (un gros plan du chat sur l’écran) et le petit (l’étendu de l’univers sur chaque photogramme de la pellicule du film à la fin) sont relatifs à l’état du film (pellicule ou image projetée) et aux choix de tournage (échelles de plan, etc.).

Extrait

Une réponse à “Club-cinéma : L’homme qui rétrécit”

  1. Dans la vidéo, on nous explique comment le film a été réalisé. Par exemple dans l’une scène des scènes, l’action n’a pas été tournée au même moment mais ils ont assemblés les 2 scènes pour n’en former qu’une.

    Dans l’extrait de ce film, on voit Scott le personnage principale, puis nous voyons un chat. Il renifle la maison en jouet où se trouve Scott, quand il se rend compte qu’il y a un chat, il essaye de s’enfuir. Dès lors, commence une course poursuite, puis Scott saute dans un panier, à ce moment sa femme arrive. Elle retrouve un bout de t-shirt avec du sang et pense que son mari est mort.

    J’ai bien aimé l’extrait pour les effets spéciaux et l’action.

    SAY ANANH Vanessa
    6H

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