Réalisation : l’écriture d’un film de fiction

Conseils du réalisateur Alexis JACQUAND :

Les masques avec Mmes MOUHIB/DILL
C’est donc effectivement important que chaque élève fabrique son masque. Le travail de réflexion sur la (les) différence(s) pourra être mis à profit dans la fabrication de ces masques. Plus qu’un masque, il s’agit de s’inventer un autre soi, avec ses qualités et ses défauts. Ex : les masques peuvent exprimer une émotion (un débordement, où on sort de soi, où on est soi-même mais différent), ils peuvent exprimer un autre soi (rêvé, fantasmé, avec des pouvoir, en qui on aimerait se transformer), ils peuvent représenter une créature étrange, polymorphe, hybride.
Demander aux élèves d’écrire quelque chose sur leur masque-personnage.

Les deux mondes avec Mmes MOUHIB/DILL/PADEY/FERRATON
A partir de leurs masques-personnages, partager la classe en deux groupes, deux peuples, deux clans, dont l’un vivra dedans (dans l’enceinte du collège), et l’autre dehors (dans la cour et les espaces extérieurs). Les faire réfléchir aux modes de vies de ces deux peuples et à ce qui les différencie : façon de s’alimenter (ou pas), de dormir (ou pas), de jouer (ou pas), de créer (ou pas), d’apprendre (ou pas), de communiquer (ou pas), etc…

Son-ambiance-musique avec Mme IBANEZ
Il serait intéressant que chaque élève imagine un son qui caractérise son masque-personnage. Puis, en groupe, qu’ils imaginent un son-ambiance-musique pour chacun des deux mondes.

Pour l’écriture avec Mmes MOUHIB/DILL
À partir des deux mondes (dedans/dehors), écrire des petites scènes de vie sans dialogue. Se demander pour chaque scène : Qu’est-ce qu’on raconte dans cette scène ? Qu’est-ce qu’on montre (donc qu’est-ce qu’on filme) ? Combien y a-t-il de personnages ? Que font-ils ? Où cela se passe ?
Se servir de l’architecture du collège pour imaginer les scènes et orienter l’écriture. Exemple pour une scène du « dedans » : Les élèves sont dans un espace réduit (celui à gauche du patio), avec plein de livres mais les uns sur les autres. Exemple pour le « dehors » : les élèves courent librement mais ne savent pas pourquoi ils courent.
Je pense qu’il serait intéressant d’utiliser l’espace du patio et les nombreuses vitres du collèges. On se voit, on s’observe mais une frontière nous sépare.
Je pense qu’il est inutile de se lancer dans un scénario trop compliqué, ni dans un story-board ou dans un découpage extrêmement précis. Essayer simplement pour chaque scène d’exprimer ce qui se passe, ce qui se joue et ce qu’on raconte à travers cette scène, ce qu’on veut montrer et ce que le spectateur doit voir, entendre et ressentir. Penser en terme de composition de plan : aux placements et déplacements des personnages, et à la place de la caméra (depuis où on filme cette scène).
Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’écrire des dialogues.
Bien sûr, je suis disponible par mail pour aider à l’écriture avant ma première intervention.

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